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Tous les jours, je trimballe mon violoncelle
Dans une charmante ruelle,
La rue des Hirondelles,
Il s’y passe sans cesse des choses cocasses
Hirondelle, hirondelle tu es ma petite ruelle
Où les gens se rencontrent et les histoires se mêlent
Voila des manifestants :
Une aubaine pour l’enquêteur
Qui s’y dirige avidement.
A droite un travelo aguicheur
L’air de rien, fait le tapin.
Une nonne contrariée
Lui tend un billet de vingt
Il la prie de dégager.
De la foule sur le départ
Le clodo passe en suivant,
Et trouve par hasard
Une belle pièce d’argent.
J’ai le temps de jouer quelques morceaux
Que me voilà dérangée
Les gamins sortent du préau,
Et commencent déjà à crier.
Hirondelle, hirondelle tu es ma petite ruelle
Où les gens se rencontrent et les histoires se mêlent
A droite le travelo et la nonne
ont disparu ; laissant place
A deux très jeunes personnes
Qui parlent et rêvassent.
Tiens les manifestants,
Toujours la même rengaine,
Pas content, pas content.
A l’arrière un père amère
Se désespère
Abandonné par ses enfants,
Il ne sait que faire.
La nuit tombe sur le trottoir,
Une demoiselle s’avance timidement
Elle se vend aux pervers,
Aux pervers débutant.
Le rideau se ferme brusquement,
Et retentissent les applaudissements.
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Ici, l’inspiration ne vient pas
Je ne suis plus bercée par la samba
Je t’ai rencontré à Santa Teresa
Et aujourd’hui, j’ai plus que besoin de tes bras
Je n’arrive pas à t’oublier
Dans ma tête je ne fais qu’y retourner
Je n’arrive pas à t’oublier
Mon coeur ne fait que saigner
Plus difficile de rire depuis que tu es parti
Hantée par la nostalgie
J’ai le coeur lourd et n’ai plus goût à la vie
Mes souvenirs se noient sous la pluie
Je n’arrive pas à t’oublier
Dans ma tête je ne fais qu’y retourner
Je n’arrive pas à t’oublier
Mon coeur ne fait que saigner
Une larme coule sur ma peau
Ici, les sourires semblent faux
Tu es loin, mon héros
Et chaque jour en moi résonnent tes mots
Je n’arrive pas à t’oublier
Dans ma tête je ne fais qu’y retourner
Je n’arrive pas à t’oublier
Mon coeur ne fait que saigner
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